Aujourd’hui, l’e-Sourcing et l’e-Procurment font partie des pratiques les plus utilisées dans les Achats.
Il y a 10 ans, peu de personnes connaissaient ces méthodes et ces dernières n’étaient donc pas répandues.
En observant les pratiques 10 ans en arrière, même les meilleurs services Achats étaient organisés de façon à ce que chaque acteur puisse gérer le processus de passation de commandes.
Aujourd’hui, les acheteurs tendent à centraliser principalement le processus d’appel d’offres, et à déléguer toute la gestion des commandes à d’autres collaborateurs, pour se concentrer sur leur cœur de métier.
Lorsqu’un service Achats génère des économies et de bons résultats, le management cherche à élargir les champs d’action du département, et ainsi à impliquer les Achats dans d’autres domaines sur lesquels ils pourraient avoir un impact positif.
Autrefois sous la responsabilité d’autres départements, la flotte automobile, les investissements ou encore les voyages, sont désormais de plus en plus gérés par le service Achats.
En cherchant à être philanthropes ou pour éviter les scandales médiatiques, les Directions comptent aujourd’hui plus que jamais sur les Achats pour travailler avec différents fournisseurs en prenant des décisions respectueuses de l’équilibre environnemental, et ainsi en se conformant aux règles d’éthique.
Avec le désormais bien connu concept de l’achat intelligent, les Directions ont tendance à tenir pour responsables les Achats des mauvais résultats.
Ainsi, l’utilisation d’indicateurs et de tableaux de bords devient courante afin de définir réellement la part de responsabilité de chacun à l’annonce des résultats, bons ou mauvais.
Dans les années 90, un prestataire extérieur se chargeait de la gestion d’appels d’offres relatifs aux achats stratégiques de l’entreprise.
Il s’agissait souvent d’un cabinet de conseil, pour accompagner l’entreprise et l’aider à réduire ses dépenses.
Aujourd’hui, c’est tout l’inverse. La plupart des entreprises se concentrent sur les familles d’achats stratégiques, et tendent au contraire à sous-traiter les achats à moins forte valeur ajoutée.
Il y a 10 ans, on entamait des discussions sur des possibles « partenariats » avec les fournisseurs.
Aujourd’hui, on agit : les Achats cherchent à faire progresser leurs prestataires en sollicitant leur participation au développement de nouveaux produits ou en allant chercher de nouvelles idées sur le plan de l’innovation.
Auparavant, seules les plus grandes firmes allaient chercher des fournisseurs à l’étranger. Mais de nos jours, il devient même difficile de trouver des produits fabriqués sur le territoire national.
Depuis quelques années seulement, la fonction de Directeur du Service Achats est reconnue et valorisée.
Dans la dernière décennie, les entreprises ont analysé la circulation des flux de matières dans et en dehors de l’organisation.
Cette « chaine d’approvisionnement » a permis à ceux dont la principale tâche était la passation de commande, de devenir désormais responsable d’inventaire, de la gestion des stocks, de la logistique ou encore de la distribution.